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Un jour les kalachnikovs lanceront des fleurs.

18 juillet 2008

#107 Ca ira mieux dans cent ans

42 _ Coldplay

Sur cet air de Coldplay, c’est comme si la vie me souriait, incroyablement triste, incroyablement belle. Aujourd’hui j’ai fait la paix avec moi même. C’est reposant. A force de me détester et de ressasser encore et encore, j’avais fini par l’oublier.
Ces derniers jours, et surtout cette après midi, j’ai réglé tout ce qui faisait que je redoutais de partir. Toutes ces peurs enfantines qui me hantaient, ces blessures à moitié oubliées-à moitié cachées. Ces trucs qui me paralysaient, qui faisaient que depuis quelques mois je ne souriais qu’à demi. Et j’avais beau essayer d’occulter cette partie de moi, elle revenait toujours, elle et son armée de doutes.
Je n’ai plus rien à regretter ici. Plus rien à y faire. J’ai tout réglé, empaqueté c’est pesé. Et je me sens tellement libre, un peu comme dans je-ne-sais-plus-quelle-pub où la fille est tellement légère qu’elle s’envole.

Elle m’a dit de foncer, parce que parfois il faut arrêter de toujours se demander ce qui va arriver. Je réfléchis trop, et pas toujours comme il faut.
Alors stop.
On arrête de se la jouer intellectuelle qui calcule tout. A partir de maintenant, on vit.

 

PS: ha et puis j'ai eu mon bac.

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13 juin 2008

#106

Je suis perdue.

Tout va si vite, à peine le temps d’avoir des projets qu’on y est déjà. On s’imagine un avenir, on le bâtit dans les grandes lignes, et ce avec beaucoup d’enthousiasme. On s’imagine un truc grandiose, on pense que tout aura changé, y compris nous.
Et pourtant, à quelques jours du bac, quelques mois de l’indépendance, j’ai toujours l’impression d’être cette gamine qui entrait en seconde, celle qui ne souriait qu’à moitié sur les photos d’identité. Je me sens encore si petite, j’ai du mal à y croire. Et pourtant, nous y voilà. 
Nous y voilà, à l’âge adulte, celui du bac et de tous les possibles. Autant de liberté, ça donne le vertige. Autant de responsabilités, c’est carrément flippant. Et pourtant ça arrive, jours après jours, un peu plus lourd sur les épaules, un peu plus de soucis dans la tête.

J’veux pas y aller, s’il te plaît.

Je voudrais que tout s’arrête maintenant, maintenant que je sais ce que je perds et pas ce qui m’attends. Je voudrais rester éternellement ainsi, sans trop de soucis, ni de responsabilités. Je voudrais ne jamais vieillir, ne jamais savoir ce que ça fait de regarder derrière et d’avoir des regrets.
Seulement, on ne peut rien y faire.

20 mai 2008

#105 pas comme les dalmatiens.

Le petit Nicolas était à Orléans aujourd’hui.

Chut. Juste, ça nous fait des grenelles de l’environnement et après ça se déplace en jet privé. Sans parler des OGM. Mais bon moi j’dis ça, j’dis rien.

Je n’écris plus. Quand je dis plus, c’est plus du tout. Pas que je sois overbookée de bonheur, ni tellement dépressive qu’incapable de tenir un crayon (ou taper sur un clavier en l’occurrence). Juste, je me sens un peu comme… un tube. A la Amélie Nothomb.

Je m’explique. Les jours passent, et rien ne change. J’attends, je ne sais pas exactement quoi. Peut être que les cours se finissent, que les examens passent et qu’enfin arrive.. mais quoi ? Je me remplis de nourriture et de connaissances, qui passent, se succèdent, et tout ce qui me reste c’est comme du rien, même pas du vide non. Ca ne me fait ni chaud ni froid, alors peut être que c’est pour ça que j’essaie de me persuader que tout ça aura une finalité. Mais au fond, j’en doute sérieusement.

Hier, Nathan a eu vingt ans. J’ai failli lui envoyer un sms à la Lorie, et puis en fait non. C’aurait été de mauvais goût, et en ce moment j’évite.

Pour finir, La Ruda passe ce week end. Je rêve de les voir en concert depuis la seconde, mais je suis actuellement fauchée. Si quelqu’un dans l’assistance veut faire un geste fabuleusement chrétien… non ? bon, ok.

20 avril 2008

My baby don't care for showsMy baby don't care

My baby don't care for shows
My baby don't care for clothes
My baby just cares for me

'cause i put a spell on him.

7 avril 2008

#104 Bienvenue en Absurdistan

Je crois que j'aurais du commencer par là. Savoir où je vais. J'écris, je vis, sans trop penser à après. J'ai arreté d'espérer, j'ai arreté d'attendre. Maintenant je me tais, je vois venir. Je ne m'attends plus, je découvre tout. Des fois c'est merveilleux, des soirs c'est dur de repenser à avant. Alors seulement je pleure.
Philosophie: l'Homme doit choisir entre être compris, ou être sincère. Le dilemme du language.
Cherchez pas, si vous comprennez rien à ce que je dis.

Demain soir, soirée raclette chez Diego, in te middle of nowhere. Des gens, des rires, de la fumée. De quoi ne plus penser, où si, mais seulement à des trucs biens. Retrouver mon petit Pierre, toujours de bonne humeur, du moins il fait comme si. Et les autres, leur rire, leur musique. J'aime cette vie, j'aime cette insouciance. Peut être que ça ne durera pas, peut être qu'on deviendra comme la génération précédente. De pauvres moutons abrutis par TF1. Peut être. Mais je vous l'ai dit, je n'attends plus. Je vois venir.


Parfois juste, j'ai hâte d'être à l'année prochaine. Au risque d'idéaliser. De nouvelles têtes, et puis d'anciennes, celles qui font sourire, celles qui réconfortent. Un nouveau cocon à se construire, peu à peu, et seule. Sans toutes ces casseroles qu'on traine, tous ces gens qui font semblant.

[To be continued]

mercredi 9 avril

En fait, j'ai beau faire semblant,
Je suis complètement pomée;

et si tu crois un jour que tu m'aimes, ne le considère pas comme un problème
et cours, cours jusqu'à perdre haleine,
viens me retrouver.

A part ça, ça va;

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26 mars 2008

En aparté.

Il faut que je grandisse.
Vite.

25 mars 2008

#103

With the taste of your lips i'm on a ride, you're toxic i'm slipping under;
With a taste of poison paradise, i'm addicted to you, don't you know that you're toxic;

And i love what you do, don't you know that you're toxic;

        C’est étrange, parfois, d’avoir eu l’impression de descendre aussi bas. J’ai cru, un instant, quelques jours, avoir usé toutes mes cartouches, niveau tuiles. J’ai cru.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment si j’ai eu raison, mais l’optimisme est revenu. Timidement d’abord, il a toqué à la porte, a demandé à rentrer, est ressorti plusieurs fois acheter du pain et des clopes. Mais au final il est là, s’est installé, et grandit peu à peu.

Vous pouvez trouver que je me remets rapidement. A vrai dire moi même je trouve ça bizarre. Et puis tant pis. Ou tant mieux. Bref, on verra à l’avenir.

J’ai plus envie de me prendre la tête, plus envie de faire des sacrifices, plus envie d’être déçue. Je veux m’amuser, rire, oublier. Et à vrai dire, j’y arrive plutôt bien pour l’instant.

        Je suis allée à l’anniversaire de la, maintenant majeure, Barbara. C’était chouette, vraiment. A vrai dire, ça faisait longtemps que je m’étais pas sentie aussi bien. Vraiment.

Bon maintenant je suis malade, et j’ai eu mal au crâne deux-trois jours. Mais vraiment, bien. Surtout le gâteau au chocolat :)

J’ai eu mon code.

Clap clap clap.

Certaines mauvaises langues diront qu’il était temps. A celles là je répondrais que mieux vaut tard que jamais. Et puis fuck aussi.

> Sur ce je vous laisse avec mon coup de cœur du moment (la chanson qui a tourné en boucle toute la soirée). Toxic en version Yael Naim, les paroles et la voix sont.. brrr.
16 mars 2008

#102

Elle ment encore, contourne le problème, critique, et bave tant qu’elle le peut sur les autres, inaccessible.

Moi qui pensais avoir tiré un trait sur elle, je suis déçue, plus encore que la dernière fois.

Elle utilise de jolies phrases pleines de jolis mots, de jolies phrases qui ne veulent rien dire, elle est hypocrite,

Et moi qui lui en voulait avant,

Elle m'indifère maintenant.

12 mars 2008

#101 A part ça.

parisLes bons points et les belles images de l’école. Des cartes postales avec des phrases griffonnées de travers et des fleurs dessinées. Des contrats, des pactes d’amitié pour toujours. Quelques photos, des lettres et des déclarations plus ou moins sincères.

Hier j’ai fouillé ma vie. Au début, froidement, plus par hasard qu’autre chose. Et puis on retombe sur un mot tout froissé. Une écriture toute ronde et toute attachée, des phrases bourrées de fautes d’orthographe.

En refermant la boite pleine de poussière, un peu plus d’une heure après, j’ai eu pour la première fois de ma vie l’impression d’avoir réellement vécu. Avant mon passé paraissait flou : ne restaient que quelques images rapides, rien de concret, rien de futile. Et là, tout ça qui me rappelle que je n’ai pas vécu que des trucs capitaux, que j’ai oublié des détails, des trucs géniaux.

Une photo d’anniversaire, j’avais six ans et deux dents en moins. Les mots qu’on passait en classe, « ouh la menteuse elle est amoureuse ». Des pubs de magazines qui me faisaient rêver. Une carte pokémon (personne n’est parfait). Un petit cahier d’histoires. Une autre photo, le zoo national de Madrid. J’avais huit ans et deux amoureux.

Je ne sais pas vraiment comment conclure. Est ce que se souvenir est positif ? Est ce que c’est une bonne idée de garder tout ça ? Certainement. Enfin, je crois.

Parce qu’on a pas vécu que des trucs mémorables et que parfois c’est merveilleux de se dire que cette écriture mal assurée, là sur un cahier, c’était nous qui imaginions les mésaventures de lapins imaginaires. J’arrive pas vraiment à expliquer ce que je ressens à ce moment là. Peut être l’impression d’exister, que tout ça n’est pas qu’une vaste blague. Oui. Ca doit être ça.

photo: Le Paris de Melle Léon

5 mars 2008

                                                                   

29 février 2008

#100 God save the pim's.

Mercredi 27 février

Parfois je voudrais me faire toute petite et disparaître, sous la moquette, derrière les rideaux, n’importe où du moment que c’est loin. Parfois je me sens si vide de sens, si fatiguée, je voudrais dormir des années.

On dit que

Plus on montre haut, plus l’atterrissage est difficile.

(Y a t-il un pilote dans l’avion ?)

Vendredi 29 février - 19h

Ca va aller, il faut que ça aille. J’ai trop à perdre. Et si je parle par énigmes c’est que parfois j’ai tellement besoin d’en parler, et puis en fait non, ça passe. Ca fait comme une urgence à l’intérieur, des soubresauts, genre un alien va sortir de mon ventre, mais en moins spectaculaire.

Tout est dans ma tête, et au final, j’ai beau exprimer, tout y reste.

Je ne sais pas ce que ça va donner, à vrai dire, je ne sais pas vraiment où je vais, avec mes petites jambes et les larmes aux yeux. J’attends, je ne sais pas encore quoi mais j’espère finir par le savoir.
La suite au prochain épisode.

PS:
Un centième article pour "jours après jours, toujours aussi glamour", voire de plus en plus. Du soleil, des nuages, un peu de tout et ce depuis presque deux ans (ne vous fiez pas aux archives j'ai supprimé pleins d'articles depuis). Peut être plus pour longtemps, peut être je sais pas. J'ai besoin d'écrire mais le faire ici, c'est un peu comme Britney Spears qui se rase la tête en public. Un ramassis d'état d'ames dont 99,9% des gens se foutent.  Peut être que je parle sous le coup de l'émotion, peut être que l'idée me restera. Sachant que j'ai changé trois millions de fois de blog pour finalement toujours revenir à celui-ci, je vais réflechir un peu ce coup-ci avant de déménager.
Des bisous bonne semaine à vous.

cocorosie

18 février 2008

#99 Am'Stram'Gram.

Vacances, soleil, des mots merveilleux.

Et à peine le temps de se poser qu’il faut déjà recommencer à travailler, « pour plus tard » comme ils disent. Alors on ressort tous les soucis qu’on avait soigneusement rangés dans des boites en carton et empilés en haut d’une armoire, on les déplie et c’est reparti pour un tour.

Parfois j’ai l’impression que tout ça ne finira jamais. Parfois aussi je n’ai pas le temps d’avoir des impressions.

Enfin bref, un peu d’optimisme tout de même, il y a des projets qui se mettent en place, des trucs « ambitieux » à ce qu’il paraît mais à vrai dire je n’ai pas vraiment d’idée de ce qui est ambitieux ou non. On verra si ça se réalise, en attendant de pouvoir faire quoi que ce soit, je croise les doigts.

Des projets, du soleil encore, des après-midis passées à se prélasser sur des bancs. Pour tout vous dire, je ne les sentais pas ces vacances. Maintenant, ça va mieux. En fait, en ce moment, ma vie ressemble un peu à ça.

‘Fin c’est chouette.

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