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Un jour les kalachnikovs lanceront des fleurs.
24 septembre 2007

#74 On.

Bon, les enfants, l’heure est grave. Oui, je sais, je dis ça tout le temps, mais là j’vous jure, c’est vraiment le cas. Demain j’aurais dix-sept ans. C’est pas que je me sente pleine de plis et de rhumatismes, mais du haut de toutes ces pommes, je commence à avoir le vertige. A me dire que dans un an même pas, au revoir papa maman, bonjour une autre ville, une autre vie. Alors en l’honneur de cette journée que tout le monde dit si particulière, j’aurais pu faire un compte-rendu de mon année, voire de ma vie si j’avais eu le courage. Mais un an, c’est long, alors dix-sept, n’en parlons pas.
Un an de plus. 365 jours passés à avoir seize ans, et bam, ça change. Comme quoi il existe plus instable que moi.
En gros, je pense qu’on pourrait diviser la vie en quatre :
Les amis.
Les amours.
Les études-jobs.
La famille.

Et autour de cette quatre pôles principaux, gravitent des centaines de satellites.
   Cette année, il y aura eu Elle. Une vraie perle. Même si je pourrais ajouter, banalement, que des fois ça colle un peu moins, je l’aime autant que Winnie aime le miel. C’est même plus de l’amour, c’est de la rage. Océane.
   
Et puis il y a eu Elles, aussi. Les autres Prostates. Toutes différentes, toutes si tordues au final. Toutes ces filles que j’aime, chacune à leur manière. Nora, Charlotte, Barbara.
   
Il y aura eu Lui. Qui aura un peu changée ma vision de certaines choses, que j’aurais engueulé en rêve plusieurs fois, mais qui au final, reste immuablement un pilier de ma vie. Théo.
   
Il y aura eu un autre Lui. Plus immuable encore peut être, parce que je n’imagine pas ma vie sans lui. Même si officiellement nous ne sommes plus rien l’un pour l’autre. C’est vrai quoi, je tiens à lui, il est chiant parfois, mais c’est comme ça, il est important, c’est tout. Nathan.

   Il y aura eu cette petite Fille bouclée, dont je suis un peu plus fière chaque jour. Ma soeur, de coeur, de tout. Edwige.

   Il y aura eu Eux, les garçons on appelle ça. Tous fugaces, ils ont traversé ma vie telle des fourmis le périphérique, et comme leurs acolytes minuscules, ils se sont faits écraser, éjecter. Le cycle de la vie on appelle ça.
   
Il y aura eu tous ces gens qui auront remplie ma vie de leurs rires, de leurs couleurs. Des tas de gens, qui n’ont rien à voir les uns les autres. Mes bandes, comme je dis des fois. Ils sont juste là, et c’est bon.  Marie la clOche, Teuz, Marine, Morta, Vince, Fab…
   
Mes parents, mon chat. Qui est au régime, soit dit en passant. Là je crois qu’il n’y a rien à dire, ou si peu. Qu’il vaut mieux taire.
   
Ah ! la 1èreS. Je l’ai haïe celle là. Elle est restée un peu, puis elle est partie. Genre vexée. Et moi, un peu moins naïve que l’année dernière, je n’ai pas re-signé. Non mais oh.

Quant aux satellites, mon ciel en est rempli, et c’est très bien comme ça. Des clopes, des litres d’alcool. Des visites chez le médecin, bref tout ces trucs normaux, qui composent les années normales des gens normaux. Et l’année qui commence demain n’y échappera pas.

Anaïs.

PS: Je vais essayer de reprendre le blog, autrement, surement. Voila.

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