TF1 a encore frappé.

Ca y est c’est parti. 8jours chrono dans le même espace vital que mon père, sans rien au milieu (ma mère quoi) pour se prendre tous les coups qu’on s’envoie. Ca pourrait faire une super émission de télé réalité, s’il foutaient des caméras plein la maison, mais le truc c’est que c’est pas la télé, mais la réalité tout court.

En plus Malte c’est loin, ma mère reviendra pas à temps si dans une crise de somnambulisme (ou non) j’essaie d’étrangler mon paternel.

Ca me rappelle quand j’étais petite. Une fois j’ai essayé de tuer mon père. Ouai ouai j’vous assure. J’avais 4 ans et j’lai détesté, d’un coup, je sais plus pourquoi. J’lai jeté sous une voiture qui passait à ce moment là. C’est fou ce que je l’aime, mon père.

Il m’a pardonné, pas moi. Je sais même pas d’où ça vient, cette haine. En dehors du fait qu’il s’occupait pas de moi quand j’étais petite. Qu’il a fait souffrir ma mère. Qu’il est égoïste, hypocrite, menteur. Et que j’aime ni les égoïstes, ni les hypocrites, ni les menteurs.

Bref, je vais devoir rester sous le même toit que lui pendant une semaine, et même, oh sacrilège, devoir lui adresser la parole de façon « non agressive ». Ca va être dur, puisqu’à chaque fois que je le vois j’ai envie de me barrer. Mais j’vais faire des efforts, j’lai promis à ma mère. Au pire je vais squatter chez quelqu’un. Histoire de pourrir les vacances de quelqu’un d’autre en plus des miennes. Ouai je suis généreuse moi, je fais partager mes vacances pourries.

Mardi saint valentin. J’ai un ami qui fait une fête chez lui. Pour tous ceux qui sont tous seuls (ouai il est généreux lui aussi, il fait partager sa solitude). Et pour la première année depuis 4ans qu’il la fait cette fête, et que je l’aide à l’organiser, j’vais pas y aller. Parce que dejà chu pas célibataire moi. Qu’en plus les fêtes genre speed dating entre potes ça commence à me gaver. Et qu’en plus j’ai autre chose de prévu. Nan j’vais pas déprimer avec mon pot de nutella et mon chat devant un film à l’eau de rose. Chu pas célibataire j’vous dis.

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[Eien]

L'un n'empêche pas l'autre (sans la déprime)