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Un jour les kalachnikovs lanceront des fleurs.
27 décembre 2007

#92 Tel un Sodebo oublié en plein soleil, je fonds.

Je n’avais pas écrit depuis longtemps, peut être parce que je n’avais rien à dire, ou si peu. Que je ne savais pas comment écrire. J’aurais voulu faire un bilan de cette année, mais quand j’y repense, elle me paraît si longue que je suis fatiguée d’avance. Il s’est passé tellement de choses, j’ai l’impression d’avoir plus grandi cette année que durant toute ma vie. Du coup du haut de mes trois pommes, j’ai un peu le vertige. Alors je préfère ne pas regarder en bas.

Je vais bien, merci, je n’ai pas à me plaindre. Et jusqu’à preuve du contraire, je ne m’appelle pas Emma Bovary, à psychoter toute seule. Je m’inquiète juste un peu en fait. Il y a quelques jours c’était Noël, du coup j’ai fait familial. Et aux questions routinières à propos du lycée, de la santé et des amours s’en est rajouté une, plus obsédante. L’année prochaine.

Mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire ? Et où ? Est ce que je connaîtrais des gens ? Est ce que ça me plaira ? Et surtout, est ce que je serais acceptée ? Sans parler de savoir si j’aurais mon bac…

Que de questions, plus de réponses encore. Alors j’ère sur le site de l’onisep, attendant peut-être une illumination divine qui ne vient pas.

Et puis je crois que je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans le système. Etudier, puis travailler. Avoir un salaire, des responsabilités. Métro Boulot Dodo. Ne plus penser. Ca me fait peur. Alors quand à coté de ça en philo on regarde des reportages sur des gens qui ont décidé d’arrêter de travailler et qui le vivent très bien, j’ai comme une grosse flemme.

Puis je me reprends, je continue mes recherches, guettant un éventuel signe d’existence d’un être supérieur. Jusqu’ici, rien à signaler.

Demain, peut être.

A suivre...

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